
Étymologiquement, le désir est la nostalgie d’une étoile, ce qui met l’accent sur sa dimension négative : le désir comme manque et insatisfaction, rappelé par exemples dans le mythe du tonneau des Danaïdes et par Schopenhauer « La vie oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui ». Mais le désir possède également une dimension positive : le désir comme satisfaction et puissance d’affirmation et de création. Certaines sagesses demandent de limiter nos désirs comme l’hindouisme par le jeun intense, le bouddhisme & Aristote par la voie du juste milieu, « la médiété », l’épicurisme en les sélectionnant (les désirs naturels nécessaires et les désirs non nécessaires) …
