
Distinguer la douleur qui est une sensation désagréable dans notre corps, de la souffrance qui est refus, non accueil de cette sensation. Des réponses classiques au problème de la souffrance : la tradition chrétienne avec le rachat suite au « péché originel », les sagesses orientales avec la limitation des désirs, les stoïciens avec l’acquiescement et le repli dans sa « forteresse intérieure » par la volonté. Mais ne plus désirer, n’est-ce pas un attentat à la Vie ? Et comment ne pas être dépendant de ce qui m’entoure ? La réponse de Nietzsche : ne pas justifier la souffrance comme le fait la tradition chrétienne, ni la combattre comme un mal dépassable. Pour lui, la condition humaine est tragique et la souffrance est un outil de connaissance pour l’homme ….
